Les hurlements de la souffrance

La corrida rebute, dégoute et suscite une saine répulsion. La vue des armes blanches qui s’enfoncent dans la chair, le sang qui gicle puis ruisselle le long du corps et les mouvements désespérés du taureau pour échapper à son supplice heurtent la vue et frappent violemment l’esprit.

Toutefois, les yeux ne sont pas le seul point d’entrée de l’abomination et l’on néglige souvent l’ouïe comme témoin de l’intense solitude dans la souffrance infligée.

Le 6 octobre 2024, à Arles, l’association Futur a enregistré les hurlements d’un taurillon lors de l’entrainement de jeunes amateurs à l’occasion d’une classe pratique.