
Unis pour mettre fin à la cruauté par exception
Environ 200 membres se mobilisent pour exiger l’abolition de la corrida en France. Ensemble, nous dénonçons une injustice inscrite dans notre Code pénal et œuvrons pour que les droits fondamentaux des animaux ne soient plus bafoués au nom d’une tradition cruelle.
Une dérogation archaïque qui perdure
En 1850, la France adoptait la loi Grammont, première loi de protection animale. Elle est à l’origine de l’article 521-1 du Code pénal qui punit les sévices graves et les actes de cruauté envers les animaux.
Mais depuis 1951, une exemption de poursuites pénales est en vigueur :
les pratiques délictuelles que sont corrida et combats de coqs ne sont pénalement pas sanctionnées, par exception à la règle commune, dans les régions où elles sont considérées comme des traditions locales ininterrompues.
Dit d’une autre manière :
La torture d’un animal peut encore être pratiquée en France sans que ses auteurs ne soient inquiétés par la justice.

Des sanctions… sauf pour la corrida et les combats de coqs
Hors du périmètre de cette dérogation, les peines pour actes de cruauté envers les animaux ont été renforcées en 2021 : jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende si l’animal meurt sous les sévices et si ces derniers sont perpétrés en présence de mineurs.
➡️ Sauf si c’est un taureau dans une arène.
➡️ Sauf si c’est un coq dans un gallodrome.
La société a tranché : corrida et combats de coqs n’ont plus leur place
La corrida et les combats de coqs n’ont jamais cessé d’être conspués en France.
Aujourd’hui, les faits sont incontestables :
🔹 80 % des Français y sont opposés (tous sondages confondus).
🔹 L’Ordre des vétérinaires s’est officiellement prononcé sur les souffrances du taureau lors des corridas (2016) .
🔹 Des professionnels de la santé mentale alertent sur l’impact sur les plus jeunes.
En juin 2015, le Conseil d’Etat a définitivement acté que la corrida était exclue de l’inventaire du patrimoine culturel et immatériel français. Bercy a également confirmé que le taux de TVA applicable à cette pratique ne pouvait être calqué sur celui des spectacles vivants. En d’autres termes, la corrida ne rentre pas dans le cadre des spectacles à visée culturelle.
Notre action : abroger l’exception corrida et combats de coqs
Nous demandons la suppression de l’article 522-1 du Code pénal.
Cette exemption de poursuites judiciaires n’a plus sa place dans une société qui prétend défendre les plus vulnérables.
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